Etudes philosophiques
* Le rapport au souverain Bien et le devoir moral chez Guillaume d'Ockham et saint Bonaventure, par Pierre GUY. Ce travail de philosophie montre notamment comment l'approche philosophique franciscaine, dans sa diversité, permet de considérer le devoir moral en se centrant sur Dieu, Bien souverain qui relativise tous les autres 'biens' de la terre. Une comparaison avec l'approche thomiste se révèle en fin de compte féconde.
* L'être chez Jean Dun Scot: par delà l'analogie et l'altérité par fr. Stéphane Delavelle. Cette étude de métaphysique assez hardue présente la conception scotiste de l'être.
* F. Nietzsche et François d'Assise: l'improbable dialogue de deux existences au défi d'une parole pour l'homme d'aujourd'hui par fr. Stéphane Delavelle. Une lecture originale et parallèle des vies et des doctrines de deux personnalités ayant chacune à son époque eu un fort impact sur leur temps.
* L'herméneutique du témoignage chez Paul Ricoeur, par Pierre GUY. A partir d'une lecture de Jean Nabert, Paul Ricoeur étudie en quoi l'élaboration d'une herméneutique du témoignage peut nous conduire au seuil du dire d'un absolu, nous donner d'accueillir un événement délié de la contingence de notre histoire, et qui pourtant s'y trouve au coeur. Les concepts dégagés dans cette étude sont ensuite brièvement appliqués aux écrits de saint François d'Assise, afin de mieux percevoir la richesse possible d'un témoignage franciscain pour notre temps.
* L'autorité de l'Ecriture chez Guillaume d'Ockham ofm, par Pierre GUY. Le Court traité du pouvoir tyrannique, de Guillaume d'Ockham, franciscain du XIVème siècle, est souvent considéré comme un chef d’œuvre de la pensée politique médiévale, pour l'articulation entre pouvoir temporel et pouvoir spirituel qu'il commence à déployer. Dans ce cours essai de lecture sont dégagés quelques-uns uns des présupposés herméneutiques de son auteur, féru de logique, pour montrer en quoi la question qu'il doit résoudre plus profondément est celle du statut de l'autorité des Ecritures, sans laquelle la distinction précédente ne peut à son époque être pensée. Le questionnement sur l'autorité d'un texte fait donc ici le lien entre philosophie politique et herméneutique.